Marathon de Paris 3 avril 2016

Marathon de Paris 2016 : THE expérience !!!

-Objectif de base : 4h, temps final : 4h24 (42,780km exactement   ). Alors un peu déçue de pas en avoir été capable mais ça aurait été difficile de faire beaucoup mieux !
-Tout le long du Marathon il y a toujours un tas de spectateurs et d'animations dont j'ai pu pleinement profiter les 1ers kms ! J'e peux même me prendre pour une star en tapant dans les mains des enfants spectateurs j'adore
-Puis à partir de 10km environ je commence déjà à avoir les genoux qui font mal et là je me dis "bordel il t'en reste encore 32!" (mon max en entraînement était de 25). Ok c'est pas grave, on trouve des pensées positives et on continue, tout va bien !
-Puis vers 27km, apparaît ce dont tout le monde parle : "le mur". Sauf que pour ma part il est resté jusqu'à la fin!! Des douleurs de partout : intérieur des chevilles à chaque foulée, genoux, arrière des genoux, mollets hyper contractés, haut du dos, brûlures à cause du camelback... Et mentalement : de moins en moins lucide, crevée et parfois juste envie de m'effondrer et chialer !
-Mais il est INCONCEVABLE de lâcher !! Alors je marche quelques mètres puis je repars, et ce jusqu'au bout...
-Enfin il ne reste environ que 3km alors je me dis "ça ne fait qu'une quinzaine de minutes de course c'est RIEN alors maintenant hors de question de perdre du temps et de marcher jusqu'à l'arrivée!" Mais en vain je remarche un peu malgré la culpabilité !!
-Enfin je passe la ligne d'arrivée, et là j'ai pas honte de dire que j'ai bien dû pleurer pendant une vingtaine de minutes !
-Tellement de sensations, de hauts, de bas, de foule et de tout... il faut le vivre pour comprendre et au final c'est juste magique.
Et merci au milliers de spectateurs avec leur bonne humeur et toutes les animations en bord de route !

En chiffres : 43 317 concurrents, pour 41 708 arrivés et pour moi 23 183ème.

J'ai oublié de préciser qu'on était 8 pompiers chanceux du département 31 à y courir pour les orphelins de sapeurs-pompiers (une association) alors encore plus de fierté !

Bravo Adeline !
On sent bien la souffrance et les douleurs que tu as dû affronter pour finir ton premier marathon, ça me rappelle quelques vieux souvenirs...

Bonne récup !

Le coureur n'aime pas la facilité, au contraire il recherche ce qui est difficile pour la surmonter, la fatigue il ne connait pas car il s'entraîne pour la vaincre.En lisant ton récit , je pense que grâce à ton mentale et ta confiance tu as atteint un but précis, le dépassement de Soi-même, alors rien que pour ça, BRAVO

Bravo Adeline et aussi Daniel,

C'était votre premier marathon et en plus à Paris, quel lieu magique pour commencer. Un souvenir à jamais inscrit dans votre mémoire, quel bonheur. Paris je l'ai fait en 1999 et il restera comme un souvenir exceptionnel. Ce monde impressionnant tout au long du parcours, la beauté de l'endroit, alors bravo car vous avez su tenir un résultat plus qu'honorable. Alors on pourra toujours parler de départ trop rapide, mais se faire les Champs-Elysées en courant il faut bien  avouer que c'est très enivrant et cela valait bien le coup d'en profiter. Surtout ne rien regretter, le meilleur est à venir..

Merci à tous les 3 pour vos messages encourageants !
Christian j'ai adoré ta phrase "Le coureur n'aime pas la facilité, au contraire il recherche ce qui est difficile pour la surmonter" parce-que c'est trop ça !!
Bise